Alors que la France s’ouvre aux importations d’hydrogène, la Tribune révèle que le port du Havre est allé prospecter aux Emirats.
On vous en avait déjà parlé, c’est une diplomatie de l’hydrogène qui est en train de se mettre en place. Et localement, certains organismes se disent que c’est aussi une bonne idée. Ainsi, La tribune indique que Haropa Port -l’établissement public qui administre les grands ports de Paris, de Rouen et du Havre – a fait ses calculs. « Et selon lui, les électrolyseurs qui doivent sortir de terre entre la Normandie et l’Ile de France pourront difficilement répondre à la demande future en hydrogène propre des industriels du raffinage, de la chimie ou des engrais, tous partis à la chasse au CO2 ».
Les besoins à venir sont estimés à 300 000 tonnes par an. Or, le projet NormandHy d’Air Liquide ne pourra délivrer que le dixième de ces volumes.
C’est dans ce contexte que Kris Danaradjou, Directeur général adjoint Développement de Haropa Port s’est envolé juste avant Noël pour Dubaï, profitant d’une mission économique emmenée par le président de la Région Normandie. L’objectif était de poser des jalons en vue de la création éventuelle d’un couloir d’importation d’hydrogène « vert » entre les Emirats Arabes Unis et le port du Havre.
Rappelons que Haropa Port s’implique dans l’hydrogène, comme en témoigne ce projet avec Verso Energy, ou cet autre avec Engie.
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