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Incendie des bus : Belfort ne renonce pas à l’hydrogène, bien au contraire
Dans la nuit du 2 janvier, un incendie a complètement détruit les sept bus à hydrogène du réseau de transports du Grand Belfort. Un coup dur qui ne met pas un coup d’arrêt aux projets du territoire.
D’abord, une conviction : « L’incendie n’est pas lié à l’hydrogène ni à son utilisation », insiste le Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) du Territoire de Belfort. Le sinistre est « probablement » d’origine électrique, confirme Bruno Jamet, directeur innovation et projet du pôle de compétitivité Pôle Véhicule du Futur, implanté à Étupes (Doubs). Comme nous l’avons déjà écrit, les systèmes de sécurité ont parfaitement fonctionné, notamment le système de vidange du réservoir hydrogène, qui se déclenche à partir d’une certaine température et d’une certaine pression. « Il n’y avait plus aucun risque lié à l’hydrogène car le réservoir était vide », explique Bruno Jamet.
Le pôle Véhicule du futur souhaite d’ailleurs créer un groupe de travail réunissant différents experts pour « capitaliser sur cette expérience ».
Le SMTC 90 à Belfort va commander d’autres bus à hydrogène
Quant à l’incident, il ne signe pas pour autant la conversion de la flotte de bus. « C’est regrettable, mais cela ne remet pas du tout en cause la stratégie hydrogène », insiste Damien Meslot, le maire LR de Belfort. « Le projet mobilité d’Optymo reste inchangé », assure Franck Mesclier, directeur du SMTC 90. Comme prévu, la moitié des bus Optymo passera à l’hydrogène, d’ici à un an. Le syndicat doit réceptionner en octobre huit bus articulés qui seront livrés par Solaris. Et avant l’été, une commande de douze bus hydrogène « classiques » doit être confirmée, qui pourrait être augmentée pour remplacer les bus brûlés.
De plus, « la station de ravitaillement « n’est pas touchée », comme le rappelle de son côté Marie-Guite Dufay, présidente PS du Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté.
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