L’Alpine Alpenglow privée de son roulage en piste à Spa avec la H24

Alpine Alpenglow piste Spa
L’Alpine Alpenglow privée de son roulage en piste à Spa avec la H24

En marge des 6 h de Spa, le prototype d’Alpine avec moteur à hydrogène devait boucler ce samedi matin trois tours sur le tobogan des Ardennes. Un run qu’il devait effectuer dans le sillage de la H24 de l’Automobile Club de l’Ouest et de H24 Project. Malheureusement, la voiture a été victime d’un problème d’électronique qui l’a empêché de démarrer.

Rien à voir avec l’hydrogène donc. Mais, c’est effectivement une tuile et une grosse déception pour Alpine, qui avait fait une belle opération de communication. L’Alpenglow Hy4 est un prototype et, à ce titre, peut rencontrer des problèmes de fiabilité. Mais, l’équipe ne désespère pas de faire entendre le bruit du moteur, même en statique pour rassurer sur le potentiel.

On imagine la déception aussi pour celui qui devait en prendre le volant. « Un privilège » : c’est en ces termes que le pilote de l’Alpenglow Hy4, Guillaume de Ridder, s’apprêtait à vivre cette opportunité. Ingénieur de synthèse et de performance chez Alpine pour les activités Hors F1, ce belge sait aussi piloter. Et il connaît le circuit de Spa-Francorchamps. Deux avantages qui ont plaidé en faveur de sa sélection pour ces tours de démonstration.

Il avait déjà eu l’occasion de rouler avec ce bolide sur le circuit d’Aubevoye (Eure) , où Renault a un centre d’essais. C’est là qu’ont été tournées les images du film de présentation de l’Alpengow.

Alpenglow Hy4, Guillaume de Ridder

La veille de prendre la piste, Guillaume nous confiait que la voiture faisait un « beau bruit de voiture de course ».

En attendant, c’est le sifflement de la H24 que les spectateurs ont pu entendre. Le bolide à pile à combustible, piloté par Stéphane Richelmi, s’est élancé pour trois tours comme prévu devant 70 000 spectateurs.

Hier à Spa, une question a été posée aux pilotes de l’écurie Alpine sur l’Alpenglow. C’est Nicolas Lapierre, un vétéran de l’endurance qui a pris la parole sur ce sujet, en déclarant qu’il n’avait pas eu l’occasion de rouler avec mais que c’était « une technologie d’avenir », « poussée notamment par les 24 h du Mans ».

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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