Engagé dans la production d’hydrogène vert à partir d’éoliennes en mer, Lhyfe souhaite utiliser l’oxygène généré pour revitaliser les océans. Ses travaux ont donné lieu à une publication scientifique.
Généralement, les publications scientifiques sont liées à des innovations. Là, il s’agit d’un tout autre domaine qui peut sembler à première vue éloigné du monde de l’hydrogène. Pourtant, nous avons déjà expliqué sur Hydrogen Today que Lhyfe a le souci de vouloir réoxygéner les océans, à partir de l’oxygène généré par l’électrolyse de l’eau. C’est une application que vise par exemple le projet Boxhy en mer Baltique.
Depuis déjà 4 ans, l’entreprise mène des travaux avec plusieurs organismes de recherche, dont l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Brest. Cette fois, c’est à travers un article scientifique que le sujet est abordé.
Publié par la revue Global Change Biology, ce papier est en fait une synthèse d’articles publiés à travers le monde entre 2006 et 2023. L’objectif est faire prendre conscience de l’importance du sujet aux acteurs scientifiques, institutionnels et industriels. La publication a été préparée par Patricia Handmann, Oxygen Advisor chez Lhyfe. Elle a bénéficié du concours de Douglas Wallace de l’Université canadienne de Dalhousie.
Pendant ce temps, Lhyfe poursuit ses projets dans l’éolien off-shore. L’entreprise a lancé un premier pilote de production en mer en 2022 (Sealhyfe, 1 MW) et travaille sur un prochain projet (HOPE, 10 MW) qui devrait être mis en service en 2026 au large d’Ostende (Belgique). À horizon 2030-2035, Lhyfe pourrait disposer d’une capacité installée d’une puissance de l’ordre de 3 GW à l’offshore.
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