Malgré les retards d’Hyd’Occ, Qair déploie des stations en Occitanie et prépare la production à grande échelle

Malgré les retards d’Hyd’Occ, Qair déploie des stations en Occitanie et prépare la production à grande échelle

Le groupe Qair a procédé à la pose de la première pierre d’une station à Narbonne. Un maillon de plus dans un ensemble qui va combiner de la production à grande échelle et la mise en place d’un corridor H2.

En avril dernier, l’énergéticien donnait le coup d’envoi de la construction d’une station à Béziers (Hérault). Prévue pour la fin de l’année, elle fournira jusqu’à 600 kg d’hydrogène renouvelable par jour et alimentera une flotte de bus.

Ce jour, c’est une autre station dont la construction a débuté à Narbonne Croix Sud : un projet à 4,5 millions d’euros et qui arrivera l’année prochaine. Ces deux stations font partie d’un réseau de six points d’avitaillement qui s’inscrivent dans le cadre de l’initiative Corridor H2, portée par la région Occitanie (via l’AREC).

Pour le Président de la CCI de l’Aude, la station de Croix Sud va faire de Narbonne « un carrefour régional » de l’hydrogène. Il se trouve que le département de l’Aude va accueillir, à 30 km de là, le projet Hyd’occ à à Port-la-Nouvelle. Il s’agit de mettre en place une usine de production d’hydrogène par électrolyse (20 MW), avec dans un premier temps une capacité de 3 000 t/ an.

Hyd’Occ prêt fin 2025 pour sa première tranche

Le site devait voir le jour fin 2024, mais il sera finalement mis en service à la fin de cette année. Destiné principalement aux usages maritimes, portuaires et de mobilité dans un rayon de 200 km, l’hydrogène vert produit à grande échelle sera livré par container via le hub logistique multimodal de Port-La Nouvelle. Il y aura ensuite une seconde tranche de 60 MW d’électrolyse pour produire 5 400 tonnes d’hydrogène vert.

D’un montant de 60 M€, le projet Hyd’Occ est soutenu par l’ADEME à hauteur de 8,1 M€ et la Région Occitanie à hauteur de 12,8 M€.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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