Michel Tognini, le troisième grand témoin de cet événement, a pris la parole ce matin au Mans, en direct de la Station Spatiale Internationale… ou presque.
Après une séquence sur l’aviation hier (lire notre article), puis l’intervention d’Ariane group sur les fusées et les lanceurs, cette fois-ci Le Mans Hydrogène nous donne rendez-vous directement dans l’espace avec Michel Tognini, l’un des premiers spationaute français. Il a d’ailleurs déjà séjourné à bord de la station spatiale MIR. Passionné d’hydrogène il connait plutôt bien les 24 Heures du Mans et il va nous parler de son rapport avec l’hydrogène, de « l’espace à la route. »
Il souligne qu’un astronaute à un rapport double avec l’hydrogène. Le premier, le plus noble selon lui, c’est le rôle de protection de la Terre et l’écologie. Dans ce cadre, l’hydrogène fait partie intégrante des solutions de décarbonation, au côté de l’électrique, pour la mobilité du futur. Deuxièmement, l’hydrogène est historiquement ancré dans la conquête spatiale, pour la propulsion mais aussi pour fournir l’énergie électrique via des piles à combustible.
Michel Tognini est confiant quant à la sécurité de l’utilisation de l’hydrogène. Il confesse n’avoir connu qu’un seul problème au cours de sa carrière (mission Apollo 13). Il explique cependant que l’incident était dû à une mauvaise vérification au sol. Sa conlcusion est que l’hydrogène accepte les facteurs de charge, les vibrations et aussi les pannes assez graves.
Il évoque aussi sa première rencontre avec Elon Musk, en 1995, et avec Thomas Pesquet, en 99. Il parle aussi de son utilisation régulière de l’hydrogène quand il est sur terre, avec les taxis Hype notamment. Michel Tognini a aussi mentionné les 24H du Mans, le Paris Air Show ou encore les enjeux autour des satellites et en particulier des débris.
Vous pouvez voir son intervention ici.
*European Astronaut Center