Mobilité hydrogène : Atawey appelle à ne pas perdre confiance

Mobilité hydrogène : Atawey appelle à ne pas perdre confiance

Mobilité hydrogène : Atawey appelle à ne pas perdre confiance

Alors qu’un trou d’air plonge la filière dans le doute, le PDG d’Atawey appelle les acteurs à se serrer les coudes. Il souligne que cette industrie se situe dans le temps long et que les prochaines années seront encore difficiles.

Le nom de Hyvia a été prononcé à plusieurs reprises lors de cette conférence annuelle. Et les difficultés traversées par la coentreprise de Renault et Plug soulignent la nécessité de soutenir la mobilité hydrogène. Ce thème a été abordé par Jean-Michel Amaré, le PDG d’Atawey. Il a indiqué qu’un plan mobilité serait présenté « très prochainement » par France Hydrogène. Lequel plan prévoit 260 stations et 70 000 véhicules en circulation à l’horizon 2030 et un investissement souhaitable de 100 millions par an pour « amorcer la pompe ».

Mettre fin aux croyances

En tant que fabricant de stations, Atawey a une certaine expérience. Aujourd’hui, le parti pris est de faire des stations de grande capacité pour anticiper les besoins d’ici la fin de la décennie. Et par conséquent, il y aura forcément des années difficiles avant la montée en régime. « On ne peut pas demander à l’hydrogène de faire en 4 ans ce que l’électrique a pu faire en près de 20 ans », a déclaré Jean-Michel Amaré. Et il en a profité pour appeler à mettre fin aux polémiques, sur fond de « croyances » et de « H2 bashing ». Un discours partagé par le député du Rhône Jean-Luc Fugit (également Président du Conseil Supérieur de l’Energie) qui estime qui estime qu’il « faut placer la science au-dessus des croyances ». Pour lui, il y a « une complémentarité entre les énergies » et « il vaut mieux additionner les solutions pour sortir des énergies fossiles ».

« Ne perdons pas confiance », a insisté le PDG d’Atawey. Et de poursuivre ; « on a la chance en France d’avoir des centres de recherche qui ont donné naissance à des technologies et à des acteurs de premier plan ». Il a ensuite prédit que, faute de soutien aux acteurs de la mobilité, dont des PME et PMI, « on laissera la place à des acteurs asiatiques et américains qui auront la taille critique ».

Le député Fugit a, pour sa part, regretté le retard pris par la publication de la révision de la stratégie nationale de l’hydrogène. Il a cependant voulu se montrer optimiste en révélant que le ministre démissionnaire de l’industrie, Marc Ferracci, avait demandé à le rencontrer pour évoquer plusieurs sujets dont celui justement de l’hydrogène.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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