
Alors qu’une pensée unique autour de l’électrique se diffuse dans les médias, Hy24 et France Hydrogène alertent sur le danger d’écarter l’hydrogène pour la décarbonation de la mobilité lourde.
Ces derniers temps, on a pu lire des études plutôt acquises à la batterie, comme celle de Carbone 4. Le Conseil d’Analyse Économique (CAE) en France et le Conseil franco-allemand des experts économiques (FGCEE) ont aussi pris position dans un texte commun. Pour autant, les experts en question sont-ils vraiment qualifiés ?
Le fait est que des voix s’élèvent au sein de la filière hydrogène pour rappeler quelques réalités.
Les industriels jouent la complémentarité
Commençons avec France Hydrogène. Dans un post sur LinkedIn, l’association rappelle que la VDA (association allemande de l’automobile) s’est exprimée pour rappeler que « les moteurs électriques à batterie, accompagnés de l’hydrogène (pile à combustible et moteur à combustion), sont essentiels pour atteindre la neutralité climatique ». Par ailleurs, selon l’étude de l’institut NOW, sur le marché des technologies propres pour le transport lourd de marchandises, les constructeurs prévoient les ventes de 40 000 poids lourds H₂ en 2030.
Et en Europe, l’ACEA (l’association européenne des constructeurs automobiles) a estimé qu’un besoin d’environ 400 000 véhicules lourds zéro émission, dont 70 000 camions H₂, serait nécessaire en 2030 pour respecter l’objectif de réduction de 45 % des émissions.
France Hydrogène rappelle aussi avoir écrit une lettre ouverte avec la Coalition Rétrofit H₂ et France Supply Chain. Une lettre adressée au gouvernement sur « le risque majeur que fait peser la limitation au “tout batterie” pour décarboner le transport routier lourd de marchandises ».
Aujourd’hui, c’est Pierre-Etienne Franc de Hy24 qui prend la parole dans une vidéo diffusée sur LinkedIn. En 1 min 30, il explique que le choix de la batterie est un calcul à courte vue qui ne prend pas en compte les capacités du réseau électrique. Le CEO de ce fonds d’investissement évoque un investissement de 100 milliards d’euros qui ne pourra pas se faire en 10 ans. Pierre-Etienne Franc rappelle au passage que l’hydrogène, grâce à ses capacités de stockage, peut soulager le réseau et apporter une alternative.
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