Nicolas Hulot et Elisabeth Borne ont présenté ce matin les engagements de l’Etat en faveur de la mobilité propre et de la qualité de l’air. Il n’y a rien de bien nouveau pour l’hydrogène. Le document rappelle les objectifs déjà affichés dans le plan présenté par le ministre de la Transition Ecologique et Solidaire le 1er juin dernier. Pas de changement non plus au niveau du bonus écologique, qui reste à 6 000 euros pour les véhicules électriques (dont ceux à pile à combustible), la seule nouveauté concernant la sévérisation du malus.
En revanche, l’Etat veut multiplier les ZFE (Zones à Faibles Emissions) pour encourager la diminution de la pollution, en particulier dans les 15 territoires où les normes sur les NOx et les particules sont au-dessus des seuils légaux (situation qui vaut à la France d’être poursuivie par l’Europe). Cela signifie que des véhicules polluants pourraient être interdits d’accès à certaines heures dans le centre des villes, incitant ainsi des gestionnaires de flottes à « verdir » leur parc.
Une autre bonne nouvelle pour la filière concerne l’aide à l’acquisition de véhicules lourds. Le dispositif du sur-amortissement actuel, qui incite fiscalement les entreprises à acheter des poids lourds moins polluants, sera renforcé pour les petits poids lourds. Ce dispositif, aujourd’hui destiné aux poids lourds utilisant du gaz naturel ou du biométhane carburant ou de l’ED95 (éthanol), est étendu à l’ensemble des technologies à faible émission (dont l’électricité et l’hydrogène). Il sera par ailleurs prolongé jusqu’en 2021. L’Etat souhaite également multiplier par 15 les ventes de poids lourds plus propres d’ici 2025.
Par ailleurs, en ce qui concerne les nouveaux navires, l’Etat encourage à l’utilisation de moyens de propulsion innovantes (gaz, hybridation, pile à combustible) et réfléchit à des avantages pouvant être consentis aux bateaux plus propres.
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