
Air Liquide a ouvert à la presse son chantier sur la zone industrielle de Port-Jérôme. L’occasion de faire le point sur le projet Normand’Hy, le plus important investissement d’Air Liquide en France. Il vise à produire plus de 28 000 tonnes par an d’hydrogène.
A part Ouest-France, qui parle de méthode Coué dans un article lunaire, Paris Normandie et France Trois font un compte-rendu factuel et journalistique du projet d’Air Liquide. On apprend ainsi que le groupe construit l’usine du plus grand électrolyseur de France et d’Europe. Il produira en 2026 de l’hydrogène bas carbone à partir de l’eau du fleuve et d’électricité d’origine renouvelable. Cette énergie sera consommée par des industries de la zone industrialo-portuaire et alimentera aussi des stations-service.
Le projet Normand’hy est emblématique pour Air Liquide. Au cœur du bassin industriel de Port-Jérôme en Normandie, le groupe va déployer l’un des plus grands électrolyseurs PEM au monde. D’une capacité de 200 MW, il permettra de produire de l’hydrogène renouvelable et bas carbone à grande échelle. Un investissement de 450 millions d’euros. Le projet avance, puisque le site a été raccordé au réseau électrique en juin.
Des usages pour l’industrie et la mobilité
Le chantier de l’électrolyseur géant s’étend sur une vingtaine d’hectares à Saint-Jean-de-Folleville en Seine-Maritime, un village normand de 800 habitants qui accueille aussi la zone industrielle de Port-Jérôme 2. Dans le détail, la moitié de la production sera absorbée par la raffinerie voisine Total de Gonfreville l’Orcher, qui sera reliée à l’électrolyseur d’Air Liquide. D’autres industries de l’estuaire de la Seine seront desservies. Un quart de la production est destiné à être un « carburant » pour des moyens de transports qui roulent à l’hydrogène.
« L’hydrogène pourra faire rouler des flottes de taxis par exemple ou des transports de marchandises », déclare Nicolas Droin, directeur général « Air Liquide France Industrie ».