Jeux Paralympiques : la Phrygemobile était une Toyota Mirai

Phrygemobile à l'hydrogène

Jeux Paralympiques : la Phrygemobile était une Toyota Mirai

En ouverture de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques, on a pu voir une curieuse voiture recouverte des mascottes à l’effigie de Paris 2024. Et elle roulait à l’hydrogène.

Effet wahou garanti. Le nageur Théo Curin a pris place à bord d’une voiture de couleur rouge, recouverte de Phryges, les mascottes qui ont d’abord fait rire (ça, c’était avant les JO) avant de susciter l’engouement du public. Et la Phrygemobile s’est frayé un chemin jusqu’à la Place de la Concorde pour la cérémonie d’ouverture. Il s’agissait d’un clin d’oeil à Théo Le Taxi, une émission proposée par France 2 (diffuseur officiel des Jeux) et au cours de laquelle le nageur reçoit dans un véhicule spécialement aménagé des invités. On peut voir les vidéos ici.

À la télévision, il était assez facile de reconnaître le logo Toyota, mais un peu plus difficile de reconnaître le modèle car les mascottes placées sur le véhicule amplifiaient sa taille.

Assurément un collector

Sur son compte LinkedIn, le Mr JO de Toyota Europe, Cédric Borremans, a révélé qu’il s’agissait bien d’une Toyota Mirai. La marque japonaise a enfin réussi à placer un véhicule à hydrogène dans une cérémonie liée aux Jeux de Paris 2024. Rappelons que, lors ce l’ouverture des JO, le bateau de FinX, qui a transporté la flamme sur l’avant-dernier relais, sur la Seine, aurait dû en principe intégrer une pile à combustible de l’industriel japonais.

Dommage toutefois que ce détail n’ait pas été porté à la connaissance des commentateurs. La presse auto est passée à côté, à part le site Numerama qui a réussi à percer l’identité de ce modèle. Il faut dire que la couleur rouge, assez inhabituelle par rapport au bleu qu’on a l’habitude de croiser dans la capitale, a brouillé un peu les pistes.

Autant on sait ce que vont devenir les Mirai déployées dans le cadre des Jeux (elles vont rejoindre les flottes de taxis à Paris), autant on se demande s’il sera possible de revoir la fameuse Phrygemobile. C’est déjà un collector.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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