L’opérateur Qair, qui va exploiter un hub de production d’hydrogène vert en Occitanie se veut optimiste et pense que le futur pipeline à hydrogène fera étape à Port La Nouvelle.
Associée à l’AREC (Agence régionale énergie climat), au sein d’Hyd’Occ, la société Qair – qui se présente comme un « producteur indépendant d’électricité renouvelable » – va créer la première grande unité de production d’hydrogène renouvelable à Port-la-Nouvelle. Et son directeur, Stéphane Arnoux, se montre moins pessimiste que les élus de la région, qui craignent que le pipeline H2Med ne passe pas par l’Occitanie.
Dans La Tribune, il explique pourquoi. Il précise d’abord que Terega est conscient de l’importance de ce hub. Ensuite, il rappelle qu’en 2021, le second tracé de la dorsale hydrogène européenne (40 000 km à travers onze pays) passait par Port-la-Nouvelle ».
Son argument essentiel est que « pour l’instant, le tracé H2Med n’est que théorique ». Et de poursuivre « Ce qui est acté est la liaison Espagne-France, une partie off-shore mais le tracé définitif n’est absolument pas acté et je suis très optimiste sur une escale à Port-la-Nouvelle », déclare Stéphane Arnoux. Le dirigeant perçoit « des signaux faibles » qui lui permettent d’être optimiste.