Plug maintient ses objectifs malgré des pertes

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La bourse a sanctionné le titre, en raison de pertes de 236,4 millions qui viennent plomber un niveau record de chiffre d’affaires. Malgré tout, Plug vise un revenu de 1,2 à 1,4 milliard cette année.

En apparence, c’est un bon résultat puisque la compagnie américaine affiche le meilleur résultat trimestriel de son histoire (260,2 millions de dollars, en augmentation de 72 % par rapport à la même période l’an passé). Plug souligne que ces résultats sont dus à sa stratégie d’intégration verticale et que les marges progressent. Le document de 20 pages évoque un point d’inflexion vers plus de revenus et de profitabilité.

Mais, Wall Street a surtout enregistré le niveau des pertes, qui est de 236,4 millions de dollars. C’est deux fois plus que prévu. Plug a beau expliquer qu’il a dépensé 45 millions pour favoriser le passage à l’échelle industrielle dans ses usines de production de piles et d’hydrogène, l’action a perdu près de 16 %.

Des ventes plus élevées que prévu

On retiendra néanmoins que les revenus ont été bien plus élevés qu’attendus. Plug a notamment plus que triplé ses ventes dans le domaine de la cryogénie et des liquéfacteurs, tout en maintenant des résultats solides dans les électrolyseurs. L’activité est aussi bien orientée dans les chariots-élévateurs avec une croissance attendue de 100 %.

Afin de réduire ses pertes, Plug entend faire monter en régime son usine de Géorgie (d’une capacité attendue de 17,5 millions de tonnes par jour) et compte également sur celle de New York qui entrera en service fin 2024. La compagnie affirme avoir tiré des enseignements des difficultés qu’elle a rencontrées et se montre confiante sur ses ambitions. Celles pour l’année en cours et à moyen-terme.

Vous voulez en savoir plus sur Plug ? Notre dernier article sur l’entreprise devrait donc vous intéresser. Vous pouvez le lire ici.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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