L’annonce a été faite par le ministre de l’environnement, il y a quelques semaines. En comparaison, l’Europe est loin du compte même si la dynamique est enclenchée.
Le cap fatidique devait être dépassé lors de la première semaine de juillet, selon le ministre de l’Environnement Han Hwa-jin. Il n’aura fallu que 5 ans à la Corée pour arriver à un tel résultat, sachant que le premier bus à été immatriculé à Changwon, le 3 juin 2019. Hyundai est bien évidemment le grand gagnant de cette conversion des flottes.
Ce chiffre est important, mais il est largement dépassé par la Chine. En 2022, déjà, le pays comptait près de 5 000 bus H2 en circulation. Il est difficile d’avoir des chiffres fiables, mais il y a une multitude d’acteurs.
En Europe, le leader du marché – le polonais Solaris – affirme avoir mis à la route plus de 220 Urbino Hydrogen. Son dernier contrat en date concerne la France, avec la commande de 4 bus pour le réseau Tadao d’Artois Mobilités dans les Hauts de France. Du côté de la Commission, le Clean Energy Partnership indique que 122 bus à hydrogène ont été déployés dans 6 pays d’Europe et que 34 autres arriveront cette année dans le cadre du programme Jive 2. Selon le site Sustainable Bus, 370 bus à hydrogène étaient en circulation en janvier 2023 et 1200 sont attendus en 2025.
Et en France ? En juin dernier, lors des Journées H2T de Dijon, France Hydrogène recensait 58 bus à hydrogène en circulation dans l’hexagone (avec un déploiement prévu de 721 exemplaires d’ici 2033).
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