La firme suisse New Generation Tanks (NGT) développe des réservoirs à hydrogène en composite thermoplastique pour les applications de mobilité. Elle annonce avoir franchi une étape importante en matière de sécurité.
La semaine dernière, un prototype a atteint une pression d’éclatement de 1200 bars : une valeur qui est 20 % plus élevé que l’objectif recherché. Une étape qui permet d’avancer vers l’industrialisation. NGT évoque un niveau TRL 5, sur une échelle qui va jusqu’à 9.
La start-up suisse, basée à Lausanne, développe des réservoirs avec des fibres de carbone imprégnées de polymères thermoplastique recyclables. Son approche permet d’utiliser moins de matière pour stocker l’hydrogène. De plus, elle innove au niveau de la fabrication. Sa technologie n’est pas basée sur l’enroulement filamentaire conventionnel, qui utilise de l’époxy (non recyclable). À la place, NGT vient souder directement des rubans de fibre de carbone et une matrice thermoplastique par un procédé de dépose automatisée avec consolidation in-situ.
L’autre caractéristique est de pouvoir proposer des réservoirs fins et longs, au lieu des bonbonnes classiques. Cela permet d’intégrer plus facilement des réservoirs dans le plancher de véhicules.
Pour le moment, NGT collabore avec Pragma, qui est son premier client-pilote pour de la mobilité légère. Les solutions se destinent au vélo, et possiblement à des drones. Mais, la firme suisse entrevoit du potentiel dans les véhicules lourds comme les bus et les camions.
L’entreprise s’engage dans un processus de certification des réservoirs selon une norme TPED (Transportable Pressure Equipment Directive), assurant que ses produits respectent les plus hauts standards de sécurité et de qualité, en plus d’un gain économique et environnemental.
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