La Normandie, l’Occitanie et la région Auvergne-Rhône-Alpes sont en pointe dans la conversion d’autocars Diesel à l’hydrogène. Et ces véhicules n’ont plus rien de virtuel, puisqu’ils roulent.
À partir de ce lundi, une expérimentation sur le terrain démarre sur la ligne régionale qui relie Évreux à Rouen, nous apprend Paris Normandie. « Une première mondiale », peut-on lire. Il s’agit de la ligne express Nomad Car, 216. C’est bien la Normandie qui a été la première à ouvrir le bal des homologations, comme le rappelle ce communiqué de Transdev. Rappelons au passage que le projet a mobilisé plus d’une douzaine d’acteurs. L’opération, menée sur un car Iveco de Crossway de plus de 5 ans, permet d’avoir une autonomie prolongée à 450 km (+ 30 % par rapport à un car électrique classique) avec en prime zéro émission (le car rejette uniquement de la vapeur d’eau) et le silence. Un premier trajet a déjà eu lieu en présence d’Hervé Morin, le Président de la région, rapporte l’opérateur de transport sur LinkedIn.
Récemment, GCK a aussi passé le cap de l’homologation et a engrangé une belle commande portant sur 50 autocars (au moins) de la part de la région Rhône-Alpes-Auvergne. Il s’agit également d’une conversion sur la base de l’Iveco Crossway.
Et dernièrement, c’est Safra qui a décroché le fameux sésame pour un autocar rétrofité sur la base du Mercedes Intourer. Avec une autonomie de 500 km, les premiers véhicules rétrofités à l’hydrogène vont pouvoir intégrer le réseau liO – Les transports de Ma Région exploité par la SPL. En tout, ce sont 15 autocars qui vont bénéficier de cette conversion et d’un « relooking », pour basculer en mode zéro émission.
Vous voulez en savoir plus sur le rétrofit d’autocars et de bus à hydrogène ? Alors nos derniers articles sur ce sujet devraient donc vous intéresser. Vous pouvez accéder à tous nos articles écrits sur les bus et autocars à hydrogène ici.