Bus à hydrogène : Safra racheté par un acteur chinois

Bus à hydrogène : Safra racheté par un acteur chinois

Le tribunal de commerce d’Albi a donc tranché : il choisi l’offre de Wanrun, un consortium chinois. Un choix qui permet de maintenir une expertise dans l’hydrogène.

Selon France Bleu Occitanie, le représentant du personnel se dit « satisfait ». Pour lui, « l’offre chinoise est la plus intéressante car c’est celle qui conserve le plus de postes ». Le groupe chinois Wanrun s’engage en effet à reprendre 120 des 169 salariés de cette entreprise basée à Albi. Il a également mis 7 millions d’euros sur la table et promis des investissements. Le même interlocuteur de Safra souligne au passage que « les salariés s’étaient en majorité prononcés en faveur de cette offre chinoise en CSE (comité social et économique) ».

Le tribunal a donc préféré cette solution à l’offre de TTH (Thierry Torti Holding), soutenue par plusieurs élus locaux dont Carole Delga la présidente de la Région Occitanie, et les députés du Tarn Philippe Bonnecarrère et Karen Erodi.

Il est très symbolique de voir qu’une entreprise chinoise s’intéresse à la technologie hydrogène (qui était écartée dans un premier temps par TTH et un autre repreneur potentiel CBM). Cela montre que l’Empire du milieu ne mise pas que sur la batterie, en particulier dans la mobilité lourde. Et c’est plutôt une bonne nouvelle pour la filière, en Occitanie comme ailleurs.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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