
A l’occasion du salon, l’avionneur européen fait le point sur sa stratégie dans le domaine des SAF. Ses avions sont déjà compatibles à 50 % avec ces carburants et le seront à 100 % en 2030.
Les carburants durables d’aviation permettent de réduire de 80 % l’empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de vie, rappelle Airbus en préalable. Ils sont prometteurs, mais bien plus chers et encore peu disponibles. Cela fait déjà presque dix ans que le groupe utilise ce type de carburants pour ses opérations de logistique. Tout a commencé en 2016 et leur part sera de 30 % en 2030. Cinq centres de distribution, dont un à Toulouse, peuvent en fournir à des clients.
Par ailleurs, Airbus a initié des partenariats. Avec Air france, par exemple, sur la ligne Toulouse-Bristol, ou encore avec Wizz Air en tant que partenaire technique. Le groupe a aussi des accord avec TotalEnergies (sur Toulouse depuis 2016) ainsi qu’avec Neste et OMV.
Par ailleurs, des investissements stratégiques ont été faits : au sein du fonds SAFFA (Sustainable Aviation Fuel Financing Alliance investment fund), éligible à RefuelEU aviation, au sein du producteur LanzaJet, et aux côtés de Qantas pour des SAF en Australie (avec JetZero et LanzaJet).
Enfin, Airbus a lancé un démonstrateur « Book & Claim » afin d’accélérer l’adoption des SAF.
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