Alors qu’elle met en place une diplomatie de l’hydrogène pour aider sa filière à exporter, la France n’exclut pas à long terme les importations d’hydrogène bas carbone ou de ses dérivés.

Au-delà de 2035, le recours aux importations, notamment de produits dérivés de l’hydrogène pourrait être justifié économiquement, peut-on lire dans la nouvelle stratégie. L’une des premières conditions serait la confirmation de besoins accrus en carburants synthétiques du secteur aérien et maritime, qui nécessitent des volumes importants d’électricité dédiés à leur production. Cette spécificité des carburants de synthèse pourrait justifier le recours à l’importation, en complément d’une production nationale, justifie l’Etat. Mai encore faudrait-il que les productions étrangères soit plus compétitives que les capacités de production sur le sol national. Ce qui n’est pas le cas à date, selon l’Etat.

Au-delà de 2035, les importations compétitives pourraient concerner les molécules dérivées d’hydrogène (carburants de synthèse, ammoniac ou méthanol) pour un usage dans le transport aérien ou la production d’engrais notamment. Il y aurait ensuite, à plus long terme, des importations d’hydrogène sous forme gazeuse par canalisation depuis des zones proches géographiquement, comme la péninsule ibérique au travers du projet BarMar.

Par contre, il n’est pas envisagé à date que les importations d’hydrogène liquide par voie maritime puissent jouer un rôle, même à long terme.

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