La molécule de dihydrogène (H2 que l’on appellera hydrogène) est très peu dense et il faut la compresser à très haute pression pour quelle soit exploitable. A titre de comparaison, il faut un volume de 7L d’hydrogène pour contenir l’énergie de 1L d’essence…
Comme nous l’avons vu précédemment, l’hydrogène doit être comprimé. Cela nécessite donc des moyens de stockage pouvant résister à des pressions très fortes, entre 350 et 900 bars !
Pour comparaison, la pression sur les sous-marins lors du record du monde de profondeur était au alentour de 1 000 bars à plus de 10 000 mètres de profondeur…
Produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau nécessite environ 57 kWh/kg d’hydrogène. Pour produire les 900 000t d’hydrogène consommé aujourd’hui en France chaque année, il faudrait donc 51,3 TWh soit près de 10% de la production française…
L’avantage majeur de l’hydrogène réside dans sa facilité de transport. Que ce soit par pipeline, par camions ou par bateaux, sous forme gazeux ou bien liquide, il y a de nombreuse façon de transporter l’hydrogène.
A énergie équivalente, transporter de l’hydrogène est 12 fois moins cher que de transporter de l’électricité sur les réseaux haute tension.
L’hydrogène contient beaucoup d’énergie par unité de poids. Trois fois plus que le kérosène. Cela en fait une solution particulièrement intéressante pour des applications très exigeantes comme l’aéronautique ou le spatial.
Même si le stockage n’est pas simple, il est possible et cela permet de palier à l’intermittence des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien. On peut ainsi produire de l’hydrogène le jour pour s’en servir la nuit, ou même l’été pour s’en servir l’hiver…
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