L’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA) a organisé récemment le premier atelier international sur les défis et les processus futurs de certification des avions propulsés à l’hydrogène. L’objectif : développer une approche qui bénéficie du soutien de l’ensemble de la communauté.
L’atelier, qui a eu lieu le 17 décembre à Cologne, au siège de l’agence, a réuni plus de 100 personnes. Il a permis de rassembler autour de la table tous les secteurs de la communauté de l’hydrogène, notamment des fabricants de piles à combustible, d’universités, d’instituts de recherche, de start-ups aéronautiques et de sociétés aéronautiques bien établies. Des présentations ont été faites par Airbus, MTU, Rolls-Royce, le Centre aérospatial allemand (DLR), mais également Toyota et Powercell.
Par ailleurs, la réunion a également réuni plusieurs autorités internationales, par exemple la Federal Aviation Administration (FAA), l’Autorité de l’aviation civile du Royaume-Uni (UK CAA) et le Bureau de l’aviation civile du Japon (JCAB). L’implication de ces autorités à un stade précoce a été discutée, car il est considéré qu’une certaine maturation de la technologie est encore nécessaire avant de les associer de manière efficace.
« La transition vers une aviation durable est un projet mondial qui nécessite une approche harmonisée », a déclaré Rachel Daeschler, directrice de la certification de l’AESA. Et d’ajouter : « Nous devons tous travailler ensemble pour garantir que l’avion à hydrogène du futur et son écosystème soient à la fois sûrs et durables. Pour y parvenir, nous devons veiller à ce que les connaissances soient partagées afin que nous comprenions parfaitement tous les aspects ».
En Europe, il existe des programmes et initiatives de recherche, tels que Clean Aviation et Alliance for Zero-Emission Aviation (AZEA), qui constituent un moyen de travailler ensemble et une plateforme de partage et de diffusion des connaissances.