Etonnante découverte du Caltech (California Institute of Technology). Des chercheurs ont mis au point une peau électronique qui utilise des capteurs pour mesurer certains paramètres (rythme cardiaque, température, taux de sucre dans le sang) et qui peut se passer d’une batterie. Et plutôt que de se baser sur le mouvement ou l’énergie solaire, elle utilise une ressource que produit le corps humain : la sueur. Ce carburant naturel contient une substance qui s’appelle le lactate. Grâce à une micro pile à combustible, on peut combiner le lactate avec l’oxygène de l’atmosphère. On obtient alors par réaction chimique de l’eau et du pyruvate, un sous-produit du métabolisme humain. L’intérêt est qu’on arrive ainsi à générer de l’électricité pour alimenter les capteurs, qui peuvent alors transmettre des données (par exemple en mode Bluetooth).
A la question « produisons-nous assez de sueur pour alimenter des capteurs ? », le scientifique Wei Gao répond « oui ». Mais le défi était aussi de mettre au point une bio-pile à combustible. Celle-ci est constituée de nano-tubes de carbone imprégnés d’un catalyseur combinant du platine et du cobalt et dotés d’un mélange composite qui contient une enzyme permettant de casser la molécule de lactate. La solution permet de générer plusieurs milliwatts par centimètre carré pendant plusieurs jours.
La publication, qui est parue dans Science Robotics, ouvre la voie à des applications médicales.
Vous voulez en savoir plus sur les piles à combustible ? Alors nos derniers articles sur le sujet devraient vous intéresser. Vous pouvez accéder à tous nos articles écrits sur les piles à combustible ici.
Vous utilisez LinkedIn et vous souhaitez suivre l’actualité de l’hydrogène de manière plus régulière ? Alors notre newsletter LinkedIn hebdomadaire devrait vous intéresser. Vous pouvez vous y abonner ici.