Si l’on en croit Courrier International, qui cite un média coréen (edaily), Hyundai envisagerait de développer un véhicule aérien personnel (PAV) qui lui permettrait ainsi d’être présent sur ce marché du taxi aérien, aux côtés d’Uber et d’autres acteurs comme Airbus. Le constructeur sud-coréen participe d’ailleurs à un projet soutenu par le gouvernement local, baptisé OPPAV*. Pour le PDG Chung Mong-Koo, qui rêvait depuis longtemps de revenir dans l’industrie aéronautique, ce type de mobilité est une opportunité.
Hyundai travaille sur un véhicule de type eVTOL (dont le décollage et l’atterrissage se font à la verticale) et électrique. Le constructeur travaille sur des batteries et des moteurs électriques adaptés à ce type d’engin. Toutefois, quand on connaît l’engagement de la Corée en matière d’hydrogène, on imagine mal l’industriel faire l’impasse sur ce type de propulsion. D’ailleurs, ce choix a été fait par Alaka’i, une start-up américaine basée dans le Massachusetts. Cette dernière a conçu une voiture volante du nom de Skai, dont l’autonomie est de 640 km avec une durée de vol allant jusqu’à quatre heures, grâce aux piles à combustible.
Le programme coréen prévoit des essais en vol à l’horizon 2024.
*OPPAV est un projet de collaboration entre le ministère des Terres, des Transports et de la Mer et le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie, visant à développer le PAV en investissant un total de 48 milliards de wons.
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