La start-up vient de déposer 9 brevets pour de grands avions régionaux à hydrogène. Elle en totalise désormais 45, sachant que près de 250 demandes sont encore en cours d’examen par le bureau des brevets.
Il n’y a pas qu’Airbus (et accessoirement Boeing)… Les nouveaux entrants savent aussi gérer l’innovation. Afin de pouvoir adresser de grands avions régionaux, où la puissance des piles est plus élevée, Zeroavia a déposé des brevets en lien avec des plaques bipolaires en aluminium. On peut également citer des avancées dans les systèmes de gestion cryogénique, la gestion thermique des systèmes de piles à combustible, ou encore les catalyseurs de piles à combustible utilisant des nanoparticules de platine.
Autour de sa technologie de piles à haute température, l’entreprise a su couvrir les sous-systèmes clés du moteur et les aspects de l’intégration dans l’avion, jusqu’au ravitaillement. Elle dispose désormais de l’un des portefeuilles de propriété intellectuelle les plus avancés dans la technologie des groupes motopropulseurs d’aviation hydrogène-électrique. Un atout pour peser, face aux grands acteurs de l’aéronautique.
« Alors que nous voyons les grands constructeurs de cellules commencer à se faire concurrence sur les technologies des avions à hydrogène, il existe une grande opportunité pour les entreprises pionnières des systèmes de propulsion à hydrogène », commente Val Miftakhov, fondateur et PDG de ZeroAvia.
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