Le drone à hydrogène de l’armée de l’air et H24 côte à côte au Castellet

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Le drone à hydrogène de l’armée de l’air et H24 côte à côte au Castellet

Dans le cadre des échanges croisés entre l’armée de l’air et MissionH24, le drone à hydrogène Rapace a été présenté en statique. C ‘est une pièce unique issue d’une collaboration entre le Centre de recherche de l’École de l’air (CREA) et le CEA.

La photo laisse augurer d’un duel, comme celui qui a eu lieu il n’y a pas si longtemps entre la F1 de Max Verstappen et le drone considéré comme le plus rapide du monde. Mais, le RAPACE n’a pas volé au-dessus du circuit du Castellet. Dans la mesure où ce drone reste expérimental, il n’a pas encore les autorisations pour faire des vols autrement que dans un cadre bien délimité, comme celui de la base aérienne de Salon-de-Provence. C’est tout de même un beau symbole que de voir sur la piste ce drone à hydrogène à côté d’un bolide de course équipé lui aussi d’une pile à combustible.

Ce prototype est lui aussi un concentré de technologie. C’est un drone à cathode fermée et à refroidissement liquide. Son premier vol a eu lieu dans le Var, à la fin mai 2003. C’était le premier vol en France et au monde (hors États-Unis) pour ce type d’aéronef, et de surcroît avec de la technologie française. L’industriel Atechsys, domicilié à Pourrières dans le Var, a été choisi pour cet appareil.

Ce drone permettra aux chercheurs d’effectuer des études sur les apports de l’utilisation d’un drone à technologie hydrogène, en particulier dans le domaine de l’autonomie énergétique ainsi que de la discrétion thermique et acoustique.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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