Energy Observer célébré à Paris avec un Village jusqu’à mi-octobre

Energy Observer célébré à Paris avec un Village jusqu'à mi-octobre
Energy Observer célébré à Paris avec un Village jusqu’à mi-octobre

En présence de Bertrand Piccard, qui avait offert son compas pour le bateau, le capitaine d’Energy Observer est venu parler du tour du monde qui a duré 7 ans. Un village a été implanté juste à côté du navire, au pied du pont des Invalides à Paris. Il sera ouvert du 13 septembre au 11 octobre.

En préambule, après les remerciements d’usage (pour Haropa Port qui a facilité la navigation sur la Seine, et la compagnie des Bateaux Mouches), Victorien Erussard est revenu sur la préparation du projet. 4 ans ont été nécessaires pour rendre possible ce tour du monde, qui a permis de visiter 50 pays et de faire 101 escales. Le navire a accueilli 20 000 personnes à bord au cours de son périple. Et ce ne sont pas moins de 350 000 visiteurs qui sont venus dans les villages déployés lors des escales.

La pile a tenu toutes ses promesses

Lors de son intervention, Victorien Erussard a tenu à remercier un autre partenaire, Toyota, dont la pile a « très bien fonctionné ». La marque était représentée par Cédric Borremans, le Mr JO de Toyota Motor Europe. Une Toyota Mirai est par ailleurs exposée à côté du Village. C’est ensuite l’équipage qui a pris la parole pour raconter les bons moments comme les galères (une escale en Malaisie où un incident a failli mettre fin au projet). Pour l’anecdote, on a appris que le bateau s’est équipé de Starlink. Indirectement, Elon Musk a donc apporté sa contribution.

Energy Observer célébré à Paris avec un Village et Victorien Erussard

Bertrand Piccard, qui était présent au baptême du navire en 2017 à Paris, est revenu avec plaisir. Avec humour, l’explorateur a dit qu’il y a ceux qui arrivent seulement quand tout réussit et ceux qui sont là au début. Il a critiqué au passage les défaitistes. « C’est pour cela que la transition énergétique avance si mal ». Il veut aller « toujours plus loin », avec son projet de tour du monde avec un avion à hydrogène liquide, prévu en 2028.

Bertrand Piccard a rappelé que personne ne croyait au premier vol des frères Wright. S’agissant de l’hydrogène, il a dit qu’il n’y pas d’offre. Mais, il faut « débloquer tout cela et montrer que ‘est possible avec ce type de projets ». De façon symbolique, Victorien Erussard a redonné à Bertrand Piccard son compas, qui avait été installé à bord d’Energy Observer. Il a accompagné 3 tours du monde (3,14 fois : autre symbole) sur les mers lors de ces 126 000 km de périple.

D’autres projets dans les cartons

Pour refermer la boucle, le capitaine d’Energy Observer a évoqué après la suite. Après EODev (90 collaborateurs, le leader mondial des groupes électrogènes H2), Victorien Erussard a créé également EO Concept. Ce bureau d’études planche en ingénierie sur les bateaux du futur, dont Energy Observer 2 (un cargo à l’hydrogène liquide de 160 m de long et de 12 000 tonnes, avec 4,8 MW de piles). Un dossier a été déposé au niveau européen pour bénéficier d’aides. Pour ce projet, Haropa Port sera aussi un partenaire précieux (notamment au niveau de la production d’hydrogène).

L’équipe travaille aussi sur EO3, qui sera davantage une plateforme multi-énergies. Elle permettra notamment de tester les carburants de synthèse dont le méthanol. « Il y a beaucoup de questionnement sur les carburants de demain », a reconnu Victorien Erussard.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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