A l’occasion du salon de Francfort, le PDG du groupe PSA a été interrogé par BFM TV. Carlos Tavares a évoqué entre autres l’arrivée de l’hydrogène, programmée en 2021 sur des véhicules utilitaires. « C’est une technologie qui nous intéresse énormément, a-t-il dit. Nous allons mener des premiers tests de ventes grandeur nature auprès de flottes. Les véhicules sont en cours de développement et les premiers résultats sont prometteurs, a-t-il dit. Pour le patron de PSA, la solution « a de l’avenir », « pour des flottes de véhicules qui reviennent à un pont fixe, tous les jours ». « Cela permet de réduire le coût de l’aménagement d’une infrastructure », a-t-il souligné.
Selon M. Tavares, « les véhicules électriques et hydrogène en sont au même point de départ », à savoir « où est l’infrastructure qui va permettre de rassurer les clients et de recharger ou de faire le plein des véhicules, avec une densité de réseau suffisante ». Au micro de BFM TV, il a mis en balance « la rentabilité opérationnelle des opérateurs qui distribuent ce type de carburant et la pression fiscale ». Le dirigeant plaide pour « une vision à 360 degrés », qui tienne compte de « l’énergie, la fiscalité, mais aussi l’empreinte carbone au moment de la production ». Et il appelle de ses voeux une « coordination a minima au niveau de l’Union Européenne ».
« On est en trajectoire », a-t-il encore déclaré concernant l’hydrogène. « On verra les attentes des consommateurs », sachant que c’est pour « les entreprises et les flottes ».
Interrogé sur le contexte réglementaire par rapport au CO2, le patron de PSA annonce « une période extrêmement agitée jusqu’à 2030 ».
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