Engie mise sur un système énergétique flexible où l’hydrogène a sa place

Engie système énergétique flexible

Engie mise sur un système énergétique flexible où l’hydrogène a sa place

L’énergéticien a pris la parole pour appeler à l’action face aux risques qui pèsent sur la trajectoire de décarbonation de l’Europe. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il sera nécessaire d’aider les technologies qui peuvent contribuer la décarbonation du transport maritime et aérien ainsi que celle de l’industrie lourde.

Pour Engie, l’objectif européen pour 2030, Fit for 55 est « à notre portée » car il repose en grande partie sur des technologies matures (solaire, éolien, véhicules électrique…). L’enjeu réside maintenant dans l’accélération de leur déploiement. Par contre, le groupe confirme que l’Europe doit accélérer et réduire ses émissions de 4% par an jusqu’en 2050 pour arriver à la neutralité carbone (le Net Zéro Carbone). Pour cela, il faut passer par une électrification massive ainsi que par l’activation de l’ensemble des leviers de décarbonation, « y compris le développement des molécules vertes », afin de réussir la transition énergétique au meilleur coût.

Autrement dit, l’hydrogène sera incontournable pour y arriver. L’énergéticien table sur une multiplication par 7 de la demande d’hydrogène (100% bas carbone en 2050), tirée par de nouveaux usages comme l’aviation, le maritime et l’industrie lourde.

Selon Engie, l’atteinte des objectifs européens passe par une multiplication par 5,5 de la production d’énergies renouvelables et par une multiplication par 4,5 des solutions de flexibilité permettant l’ajustement de l’offre et de la demande d’électricité. Engie mise sur un système énergétique plus flexible, avec des systèmes de stockage par batteries connectés au réseau, mais également le pilotage de la demande, notamment grâce aux électrolyseurs produisant de l’hydrogène renouvelable. C’est un tout qui permettra d’y arriver, avec des batteries domestiques, celles des véhicules électriques, des pompes à chaleur hybrides, mais aussi avec l’effacement de la production industrielle.

En 2050, près des deux tiers des capacités de flexibilité proviendront de la demande, entraînant une transformation majeure du système énergétique dans son ensemble et des comportements des consommateurs. Tout cela doit se préparer maintenant, en développant des infrastructures adaptées.

Plus d’informations sur les recommandations d’Engie ici.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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