Vendredi, le ministère de l’Ecologie a lancé ce mécanisme tant attendu par la filière. Piloté par l’Ademe, il vise à soutenir des projets de production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, de puissance électrique comprise entre 5 MW et 100 MW.
Annoncé en août 2023 par Agnès Pannier-Runacher, qui était alors ministre de la Transition Energétique, ce mécanisme de soutien va enfin se concrétiser. Comme l’indique le communiqué, ce soutien se concrétisera par l’octroi d’une aide financière proportionnelle à la quantité d’hydrogène décarboné produite sur une durée maximum de quinze ans.
La puissance électrique cumulée des projets lauréats sera limitée à 200 MW au plus pour ce premier appel d’offres.
France Hydrogène se félicite de cette annonce. « L’abaissement du seuil d’éligibilité à 5 MW (initialement prévu à 30 MW), l’augmentation du nombre de candidats à 12 (contre 5 auparavant), et l’inclusion de la chaleur industrielle haute température parmi les usages éligibles, offrent des conditions favorables au foisonnement des projets et ouvrent le jeu à l’ensemble des acteurs », commente l’association. Par ailleurs, elle « salue la volonté du Gouvernement d’accélérer en faisant porter la première tranche d’appel d’offres sur un volume total de 200 MW d’électrolyse (contre 150MW initialement envisagés) ».
Douze candidats maximums seront sélectionnés, après examen de leurs capacités techniques et financières, pour participer à une phase de dialogue concurrentiel. A cette issue, ils pourront alors formuler leur offre.
Les dossiers de candidatures doivent être déposés avant le vendredi 14 mars à 12h