La semaine dernière à Rabat, le comité de pilotage de l’Offre Maroc a retenu des acteurs majeurs pour ces projets d’un montant de 319 milliards de dirhams (environ 32 milliards d’euros).

Suite à une réunion qui s’est tenue le 6 mars, les annonces concernent d’abord le consortium ORNX (associant l’américain Ortus, l’espagnol Acciona et l’allemand Nordex), qui concentrera ses activités sur la production d’ammoniac. Une société marocaine, Nareva, figure aussi parmi les lauréats avec des projets couvrant l’ammoniac, le carburant industriel et l’acier vert. Viennent s’ajuter à la liste le saoudien ACWA Power pour de l’acier vert, mais aussi un consortium sino-chinois (UEG et China Three Gorges) pour de la production d’ammoniac. Les autorités marocaines ont enfin retenu l’alliance entre Taqa Morocco et l’entreprise espagnole Cepsa pour de l’ammoniac et des carburants de synthèse.

La diversité des projets indique que le Maroc ne mise pas seulement sur l’exportation de la molécule d’hydrogène. Une partie servira à décarboner l’industrie.

Il est à noter que ces 6 projets viennent s’ajouter aux 2 déjà conclus avec la France (lors de la visite d’Emmanuel Macron en octobre 2024) et qui concernent TotalEnergies et Engie. Le royaume chérifien, qui voit en l’hydrogène une « filière prometteuse », précise que la procédure de sélection des projets dans le cadre de « l’offre Maroc » demeure ouverte à tous les investisseurs.

Lire le communiqué.

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