
Hier, le tribunal de commerce de Belfort a étudié les offres de trois candidats pour la reprise d’actifs de McPhy. Il rendra sa décision le 8 juillet.
Le bout du tunnel pour McPhy ? L’entreprise, qui a été placée en redressement judiciaire le 4 juin, ne pourra pas être sauvée en tant que telle. Mais la reprise d’actifs pourrait permettre de continuer l’activité de production d’électrolyseurs. Un équipement indispensable pour faire de l’hydrogène vert.
Le site local Le Trois révèle l’identité des trois candidats. Il s’agit d’abord de John Cockerill. La société belge, qui est elle-même en situation délicate, avait déjà déposé une offre de reprise partielle (dans le cadre de la procédure de conciliation ouverte le 10 juin par McPhy). Les autres repreneurs potentiels sont Hynamics (filiale d’EDF) qui connaît bien McPhy et a déjà fait appel à ses services pour des stations, et… Atawey. L’entreprise savoyarde avait racheté l’activité stations d’hydrogène à McPhy.
L’enjeu est de sauver la giga factory de Foussemagne, près de Belfort. Un site emblématique qui avait bénéficié d’une aide d’Etat dans le cadre des IPCEI.
Selon le député européen Modem, Christophe Grudler, cité par Le Trois, le dossier est suivi de près par l’Élysée et le ministère de l’Économie. « Parmi les offres remises, il semble bien y avoir de quoi assurer la pérennité du site de Belfort-Fontaine en sauvegardant un maximum d’emplois, malgré un marché de l’hydrogène au démarrage incertain », déclare l’élu.