Hopium dégage un résultat positif sur le premier semestre

Hopium performances pile
Hopium dégage un résultat positif sur le premier semestre

Grâce à la restructuration de sa dette, le fabricant de piles à combustible affiche un résultat d’exploitation positif de 5,7 millions d’euros. Ce qui lui permet d’afficher, temporairement, des résultats bénéficiaires et ce, pour la première fois depuis sa création.

Si l’on avec compare le premier semestre de 2024, Hopium affichait une perte de 3,6 millions au niveau de ce résultat d’exploitation. Il y a encore des dettes (8,1 M€ à la fin du 1er semestre contre 15,8 M€ l’an dernier à la même période), mais ça va mieux. Les détails sont à lire ici. « Ce premier semestre marque un tournant pour Hopium », n’hésite pas à dire le PDG de l’entreprise, Stéphane Rabatel. « La validation de notre plan de continuation et la restructuration de notre dette nous permettent désormais de concentrer nos efforts sur le développement industriel et commercial ».

Hopium a concrétisé en septembre sa première vente d’un système de pile à combustible de 200 kW avec son partenaire K-Challenge, destiné au secteur maritime. Sa pile va équiper un navire semi-rigide de près de 11 mètres, pourvu d’une motorisation électrique d’une puissance équivalente à 600 chevaux. Par ailleurs, la société compte, à ce jour, 6 demandes de devis détaillé en cours d’analyse par les clients et plus de 20 propositions en cours de négociation pour des projets dans les secteurs de la mobilité qu’elles avait ciblés.

L’heure est aussi à la diversification dans le stationnaire avec le lancement de Hynesis, une co-entreprise créée avec Pegase System. La structure vise des applications stationnaires, en mode terrestre mais aussi embarqués à bord de navires de gros tonnage. Autant d’éléments qui permettent à Hopium d’aborder les prochains mois avec « confiance et ambition ».

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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