Selon Le Monde, des contacts ont été engagés entre le Maroc et le géant français de l’industrie ferroviaire, Alstom. Des clients potentiels se sont d’ailleurs manifestés dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, ou encore l’Espagne, apprend-on à la lecture d’un article du quotidien. Que la technologie intéresse en Europe, cela paraît normal, d’autant que c’est l’Allemagne qui a été la première à l’étrenner dès 2018, c’est plus surprenant que l’hydrogène trouve un écho de l’autre côté de la Méditerranée.
La presse locale rappelle qu’Alstom avait fourni les trains à grande vitesse de l’ONCF (Office national des chemins de fer) faisant du Maroc l’un des rares pays dans le monde à proposer des voyages en TGV sur son réseau ferroviaire. Le groupe fournit également les plus grandes villes du Royaume comme Rabat et plus récemment Casablanca des rames de tramway.
Depuis quelque temps, le royaume chérifien se positionne sur le marché de l’hydrogène. L’Iresen et l’Université Polytechnique Mohammed VI ont créé par exemple la plate-forme nationale de recherche et développement (Green H2A). Elle travaille sur l’électrolyse, l’ammoniac vert, le méthanol vert et les carburant synthétiques. L’Agence marocaine de l’énergie durable (Masen) pilote pour sa part un projet de référence portant sur l’hybridation.
La production d’hydrogène vert pourrait donc couvrir des besoins liés à la mobilité.
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