
A deux reprises, l’Alpine Alpenglow à moteur 6 cylindres à hydrogène a roulé sur le mythique circuit belge. Une démonstration qui valide les choix technologiques. C’est du côté de l’infrastructure que vont se poser les prochains défis.
Les gens de chez Toyota étaient à nouveau au rendez-vous pour voir rouler l’Alpenglow Hy6 ce midi, à deux heures du départ des 6 Heures de Spa-Francorchamps. Leur Yaris GR H2 concept est restée au garage suite à un problème de fuite d’huile (rien à voir donc avec l’hydrogène) mais ils étaient malgré tout satisfaits de voir un bolide faire vrombir un moteur à hydrogène. Tout comme Pierre Fillon, le Président de l’ACO, et le Dr Wolfgang Ullrich, présent également à Spa.
Pour la seconde fois, le pilote d’essai David Praschl était au volant. Et cette fois, c’est le journaliste Jean-Pierre Gagick qui a pris place en tant que passager. Le présentateur de l’émission TF1 Auto Moto était déjà la veille pour enregistrer un plateau sur le village hydrogène devant l’Alpenglow. Le sujet ne passera pas demain mais le week-end prochain. Un coup de projecteur qui fera du bien à la filière hydrogène.
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Malgré une campagne anti-hydrogène qui prend des proportions haineuses*, force est de constater que l’hydrogène fonctionne à bord d’une voiture de course. « Le problème, ce n’est pas la voiture, mais le stockage et la distribution de l’hydrogène », nous a confié hier Pascal Vasselon, Vice-Président de Toyota Gazoo Racing en charge du développement stratégique. Comme nous avons pu le constater, il y a une ferveur autour de l’hydrogène en compétition. Les visiteurs de la fan zone se pressent autour du village, en particulier autour de l’Alpenglow.
De quoi contenter Alpine, et son jeune designer Patrice Minol qui n’aurait jamais imaginé que son concept car présenté pour la première fois en 2022 au Mondial de l’Automobile puisse prendre la piste sur le circuit de Spa.






*Votre serviteur et bien d’autres acteurs de la filière en font les frais