La ministre de l’écologie a rappelé que sur un total de 100 milliards, 30 étaient consacrés pour l’écologie. « Des moyens inédits », a souligné Barbara Pompili. Elle a indiqué que l »hydrogène était une « opportunité pour décarboner la France d’ici 2050, notamment dans l’industrie et les transports ». C’est aussi une question de « souveraineté énergétique ».
La ministre a évoqué une « industrie stratégique ». « Il est temps d’allumer le 2ème étage de la fusée », afin de passer « à la vitesse supérieure », pour « changer d’échelle » et pousser « l’hydrogène décarboné ». Le souhait est de mettre en place une filière compétitive d’électrolyseurs, avec une capacité de 6,5 GW d’ici 2030. Ils serviront notamment dans les transports (mobilité lourde et transport de passagers). L’hydrogène vert sera aussi développé dans l’industrie du raffinage, avec un mécanisme de garantie d’origine.
Le gouvernement souhaite que l’on atteigne une « taille critique », en mutualisant les infrastructures. C’est la raison pour laquelle il soutiendra des projets territoriaux d’envergure, afin de favoriser la naissance de leaders mondiaux. Sur les 7,2 milliards dédiés à l’hydrogène 1,5 M sera consacré aux projets européens.
Par ailleurs, Barbara Pompili a annoncé que l’ademe allait lancer 2 AAP : l’un sur les briques technologiques et démonstrateurs (350 millions d’ici 2023) et l’autre sur les hubs hydrogène territoriaux (275 millions sur 3 ans) visant à regrouper les usages et passer à l’échelle.