Enagás, GRTgaz et Teréga, en coopération avec OGE, ont signé un accord autour du projet BarMar pour cette liaison entre l’Espagne et la France. Enagás et REN en ont fait autant pour l’interconnexion entre l’Espagne et le Portugal.

L’Euro, ce n’est pas que dans le football. Les trois partenaires du projet BarMar (Barcelone-Marseille), qui reliera l’Espagne et la France par une canalisation maritime d’hydrogène ont signé à Madrid un accord de développement conjoint portant sur la phase de développement. Il concerne Enagás (gestionnaire du réseau de transport espagnol), GRTgaz et Teréga (gestionnaires du réseau de transport français), en coordination avec OGE (gestionnaire du réseau de transport allemand), partenaire associé.

Cet accord englobe les études de faisabilité de BarMar, les conditions minimales préliminaires pour la décision finale d’investissement, ainsi que les grands principes pour la création d’un fonds commun de créances et la définition de sa gouvernance. A ce stade, Enagás apportera 50 % de l’actionnariat, GRTgaz 33,3 % et Teréga 16,7 %, représentant des pourcentages identiques dans les parties espagnoles et françaises du projet BarMar : 50 % chacune.

En parallèle, les partenaires concernés par l’interconnexion de l’hydrogène renouvelable entre le Portugal et l’Espagne – connue sous le nom de CelZa (Celorico da Beira – Zamora) ont signé un accord. Il s’agit d’Enagás et REN, qui vont développer et financer conjointement les études.

H2med est un projet transnational visant à connecter les réseaux d’hydrogène de la péninsule ibérique à ceux de la France, de l’Allemagne et de l’ensemble de l’Europe du Nord-Ouest. Il fait partie des projets retenus au titre des IPCEI.

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