Un bus Febus à été immobilisé à Pau pour une suspicion de fuite d’hydrogène

bus hydrogène Pau
Un bus Febus à été immobilisé à Pau pour une suspicion de fuite d’hydrogène

Le 13 juillet à Pau, un bus à hydrogène a été immobilisé pendant près de deux heures en raison d’une suspicion de fuite. Le protocole de sécurité a été appliqué et le véhicule a pu repartir. C’était en fait une fausse alerte.

L’information est rapportée par la presse locale (Sud Ouest, République des Pyrénées, France Bleu). Samedi, en début d’après-midi, un voyant rouge s’est déclenché à bord d’un des bus Febus, signalant un risque de fuite d’hydrogène. « La conductrice a immédiatement appliqué le protocole de sécurité », explique Jean-Bernard Feltmann, le directeur du transporteur public Idelis. En conséquence, les passagers ont été évacués et un large périmètre de sécurité a été mis en place.

Les pompiers sont intervenus, avec l’aide d’une caméra infrarouge, de même qu’un expert de la compagnie de transport. Le bus a été analysé et ne présentait finalement aucun risque. L’incident n’a causé aucun dommage, aucun blessé. Il a permis tout simplement de montrer que le risque de fuite, s’il existe, est maîtrisé.

L’hydrogène pas plus dangereux selon les pompiers

Sur son site, Idelis rappelle que « tous les principes de précaution sont mis en œuvre et encadrés par une stricte réglementation, via notamment le guide de recommandations émis en 2015 par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ». Et le transporteur ajoute : « Élément clef de la sécurité, les réservoirs à hydrogène sont soumis à des contraintes d’homologation plus poussées que n’importe quel autre réservoir de stockage d’énergie : ils subissent des tests au feu, des tirs à balles réelles, des milliers de cycles de remplissage, des crash tests, et doivent résister à trois fois la pression de service. Comme disent les pompiers de l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers, « toute énergie porte sa part de danger, la question est de savoir comment la maîtriser, et l’hydrogène n’est ainsi ni plus ni moins dangereux que l’essence ou le gaz naturel ».

Immobilisé à 13 h, le bus a pu repartir à 14h45.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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