Daimler et Rolls-Royce collaborent sur une PAC à usage stationnaire

Pionnier dans le domaine de l’hydrogène, le groupe Daimler réaffirme qu’il jouera un rôle dans son offre en matière de véhicules décarbonés. Il propose aujourd’hui la Mercedes GLC-FC et revendique une expérience de plusieurs millions de km parcourus avec des voitures et des bus. Mais, Daimler pense que la pile à combustible peut avoir d’autres usages. Via son Lab 1886*, qui joue le rôle d’un incubateur, il a collaboré avec Rolls-Royce pour développer un système permettant d’alimenter des générateurs de secours en mode zéro émission. Le groupe allemand a un savoir-faire dans ce domaine, car il a déjà planché sur une pile permettant d’alimenter des data centers. Un projet a été mené en ce sens, avec la filiale américaine de Mercedes et en coopération avec Hewlett-Packard et le National Renewable Energy Laboratory (NREL).

L’objectif avec Rolls-Royce est donc de développer une offre intégrant des piles à combustible développées initialement pour l’automobile. Et il ne s’agit pas d’un concept, mais bien d’une mise en production pour répondre aux besoins du marché. Rolls s’intéresse depuis des années à l’hydrogène et y voit un intérêt, tant pour des applications stationnaires que pour de la mobilité (par exemple dans la marine).

*dont la date fait référence à la première voiture développée par Karl Benz

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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