La métropole, qui accueille les journées hydrogène dans les territoires, mène depuis 20 ans une action résolue en faveur de la transition énergétique. Elle se veut un laboratoire de la ville de demain.
Dijon affiche un objectif de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 (elles ont déjà reculé de plus de 20 % entre 2010 et 2020) et de neutralité carbone à l’horizon 2050. Depuis 2015, la métropole et la ville sont lauréates de l’appel à projets « Territoires à énergie positive pour la croissance verte ». Et en 2022, la métropole a été retenue par la Commission Européenne – parmi 350 candidatures – au titre des « villes neutres pour le climat ».
Plusieurs actions ont été engagées, comme un plan climat territorial, un contrat d’objectif déchets et économie circulaire avec l’ADEME BFC et une mobilité moins carbonée (tramway, bus hybride, vélo). Dijon se veut aussi une « smart city », plus connectée pour réduire son empreinte carbone. Elle utilise par ailleurs à 70 % des énergies renouvelables pour son réseau de chaleur. Elle dispose même d’un quartier (Fontaine d’Ouche) énergie positive. Dijon dispose également d’une centrale solaire de 43 000 panneaux, l’une des plus grandes de France. Le biométhane est une autre source d’énergie mise en avant.
Le projet hydrogène vient en complément de toutes ces initiatives. C’est un projet à 100 millions, qui a bénéficié à ce jour de 24 millions de subventions : 11,6 millions de l’ADEME, 2,6 millions de la part de la région BFC, 9 millions de l’Europe, 7 millions de la Banque des Territoires (prêts) et 5 millions de la Banque Européenne d’Investissement.
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