Les ports : des écosystèmes H2 en puissance

Dans le cadre d’un webinaire, France Hydrogène a présenté une étude sur le écosystèmes portuaires. Par la densité de leurs activités, ces zones s’affirment comme des lieux privilégiés pour accélérer le déploiement massif de la filière hydrogène. Et en retour, ce vecteur d’énergie permettra aux ports de répondre à leurs enjeux de décarbonation, de diversifier leur économie et de renforcer leur attractivité.

L’étude a été menée avec sept ports partenaires (Bretagne, Hauts-de-France, Le Havre-Rouen-Paris, Lyon, Marseille, Sète, Strasbourg), afin d’évaluer le potentiel de consommation des différents usages d’ici la fin de la décennie.

Les volumes identifiés sont considérables : rapportés aux objectifs de la filière de consommer, selon les hypothèses retenues, entre 680 000 (scénario Ambition) et 1 090 000 tonnes (scénario Ambition+) d’hydrogène décarboné d’ici 2030, les zones portuaires partenaires pourraient représenter entre 35 et 55 % de ces objectifs soit respectivement entre 220 et 615 000 tonnes.

Que ce soit en termes d’industrie, de mobilité ou d’énergie, les écosystèmes portuaires apparaissent donc comme des contributeurs incontournables pour atteindre les objectifs de la filière hydrogène.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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