L’interconnexion France-Belgique se dessine

GRTgaz et Fluxys Belgium se félicitent du succès de leur appel au marché. Pas moins de 17 entreprises ont manifesté leur intérêt pour raccorder leur site de production ou de consommation au projet de réseau de transport d’hydrogène transfrontalier en accès ouvert entre la France et la Belgique, situé dans la région du Hainaut.

Cette coopération entre GRTgaz et Fluxys Belgium s’inscrit dans la continuité des consultations menées en France et en Belgique afin d’évaluer les besoins de transport d’hydrogène des acteurs du marché. Les deux opérateurs ont ainsi identifié le territoire de Valenciennes en France et la zone de Mons étendue jusqu’à La Louvière et Feluy en Belgique, comme une zone à fort potentiel. Suite aux réponses obtenues, l’objectif visé est une capacité de production allant de 300 MW à 600 MW et une consommation d’hydrogène entre 1,5 et 3 TWh/an selon les variantes envisagées.

Une étude de faisabilité va être lancée dès ce mois d’octobre. Elle permettra d’établir le dimensionnement de l’infrastructure ainsi qu’une première évaluation du coût de celle-ci. Les résultats sont attendus au 1er trimestre 2023.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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