Comme mentionné dans notre précédent article, la nouvelle gigafactory d’électrolyseurs de Siemens Energy et d’Air Liquide a été officiellement inaugurée aujourd’hui, mercredi 8 novembre, à Berlin*.

Avec cette nouvelle usine, Siemens Energy fait des électrolyseurs un produit de masse, disponible en grandes quantités et à un prix compétitif. L’usine a une capacité initiale d’un gigawatt et prévoit d’atteindre au moins trois gigawatts d’ici à 2025. Avec une capacité d’électrolyse installée de 3 GW, une moyenne de 300 000 tonnes d’hydrogène vert pourra être produite par an. Plus précisément, la gigafactory d’électrolyseurs fournira des modules basés sur la technologie des membranes échangeuses de protons (PEM).

Ce partenariat bénéficie de l’expertise d’Air Liquide et de Siemens ainsi que de leurs pipelines. En Europe, un certain nombre de projets d’hydrogène à grande échelle, à faible teneur en carbone et renouvelable, sont déjà en cours de développement. C’est le cas près de Port-Jérôme (France), où Air Liquide travaille sur le projet Normand’Hy. Un électrolyseur de 200 MW qui permettra d’éviter l’émission de 250 000 tonnes de CO2 par an. Le projet Normand’Hy sera l’un des premiers à être fourni par la nouvelle usine de production d’électrolyseurs de Siemens Energy dans le cadre de la joint-venture entre Air Liquide et Siemens Energy. Ce dernier travaille également sur plusieurs autres projets d’électrolyseurs à grande échelle, comme Kassø (Danemark) ou FlagshipONE (Suède), qui fourniront de l’hydrogène pour la synthèse de biocarburants destinés à la navigation.

*En présence du chancelier allemand Olaf Scholz, de Christian Bruch, PDG de Siemens Energy, de François Jackow, PDG d’Air Liquide, du ministre allemand de l’économie Robert Habeck, du ministre français de l’industrie Roland Lescure et d’autres hauts représentants politiques allemands et français.

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