
La start-up, qui veut décarboner la sidérurgie, a reçu de la part de la Commission de Bruxelles un label qui reconnaît le bien-fondé de sa démarche en matière de souveraineté. Et qui va faciliter l’arrivée de potentiels investisseurs.
On vous a déjà parlé du projet de Gravithy à Fos-sur-Mer. En 2029, l’usine produira 2 millions de tonnes par an de fer à réduction directe (DRI) et de fer briqueté à chaud (HBI), soit l’équivalent d’une Tour Eiffel par jour. Elle sera alimentée par un électrolyseur de 750 MW, le plus grand en France et l’un des plus grands au monde. Ce procédé permettra de réduire de 90 % les émissions de CO2.
Un label qui pourrait faciliter le financement
Ce projet s’inscrit dans un cadre réglementaire favorable, avec des initiatives comme le Clean Industrial Deal et le Steel and Metals Action Plan. Une étape supplémentaire a été franchie, puisque Gravithy fait état sur LinkedIn d’un label décerné par le programme STEP (Strategic Technologies for Europe Platform), qui reconnaît le caractère de souveraineté et le degré d’innovation. Comme cela est expliqué ici, ce label STEP Seal permet de faciliter l’accès à des fonds européens et rend le projet plus attractif pour des investisseurs.
Dans le cadre de ce projet à 2,2 milliards, Gravithy a levé 60 millions d’euros (y compris l’aide de France 2030 avec le dispositif première usine), avec parmi les actionnaires Rio Tinto, Siemens, Engie et InnoEnergy. La décision finale d’investissement doit se faire en 2026.