Grenoble veut mettre en place une filière hydrogène

Lors de son conseil communautaire du 2 juillet, la métropole a annoncé sa stratégie en matière d’hydrogène. Celle-ci repose sur 5 volets.

  • Soutenir les acteurs du territoire : à commencer par ceux de la recherche, pour enrichir les connaissances et accompagner le verdissement de l’hydrogène consommé sur le territoire.
  • Valoriser l’hydrogène coproduit sur le territoire et notamment sur les plateformes chimiques, c’est-à-dire généré dans le cadre de process industriels qui concernent un autre produit. Cet hydrogène est aujourd’hui majoritairement brûlé, donc non valorisé, alors qu’il pourrait être utilisé, par exemple pour alimenter le réseau de chauffage urbain.
  • Accompagner l’offre en matière de mobilité lourde. L’hydrogène est particulièrement adapté aux mobilités lourdes, lorsqu’il n’y a pas d’alternatives électriques ou (bio)GNV. Divers projets sont en cours pour des technologies de rétrofit (transformation de la motorisation de véhicules), qui pourraient être testées sur des bus.
  • Utiliser la commande publique pour impulser le mouvement. La Métropole commandera notamment un ou plusieurs véhicules lourds à des fins de « démonstrateurs » de type bennes à ordures dans le cadre d’une commande coordonnée avec la Région.
  • Implanter deux stations de recharge. Elles seront installées sur le territoire, dans le cadre du projet « Zero Emission Valley » mené par la Région et animé localement par la Métropole : une station McPhy sur le site de Vicat (St-Egrève) début 2022, une autre en entrée nord-est. La société HRS a annoncé par ailleurs l’installation d’une station sur son nouveau site de Champagnier (zone d’activité économique métropolitaine du Saut-du-Moine), pour mi-2022.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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