La start-up, qui vise le degré 6 de maturation technologique, a publié un communiqué pour faire part de ses progrès.

Dans un précédent article, nous avions mentionné l’agenda serré d’Hopium, qui ne dispose que de quelques mois pour convaincre des partenaires. A l’issue d’une année mouvementée pour la jeune société, qui a accumulé les mauvaises nouvelles et des changements de gouvernance, la volonté était sans doute de porter un message d’espoir.

Des améliorations ont donc été portées au niveau du design. Hopium indique avoir réussi à optimiser le poids (6 kg sur la masse totale) et la compacité (12 mm en longueur) sur le stack 100 kW avec 300 cellules. Ces améliorations ont été réalisées par l’utilisation de jumeaux numériques, d’outils de simulation et de generative design (un procédé utilisant de l’IA) dont les équipes d’Hopium ont « une parfaite maîtrise ».

Les premiers brevets publiés ce mois-ci

La société dirigée par Sylvain Laurent annonce également une amélioration du design pour les systèmes 15 kW, 100 kW et 200 kW. Les équipes de R&D ont pu maximiser la modularité et la réutilisation des composants entre les différentes gammes de puissance. Ces améliorations auront des impacts positifs sur les prochaines étapes de la feuille de route, en permettant à la fois d’adresser un plus large marché et de réduire les coûts de maintenance.

Enfin, Hopium a obtenu ses premiers brevets. Sur les 27 dépôts de brevets, dessins et modèles, 8 ont fait l’objet d’une publication officielle. 6 d’entre eux concernent le véhicule Hopium Machina, et 2 la pile à combustible. Ils portent sur le procédé de fabrication des piles à combustible de différentes puissances (et sur les piles à combustible correspondantes), ainsi que sur le design et procédé de fabrication de plaque bipolaire en 3 dimensions pour pile à combustible.

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