Hydrogène : Toyota veut faire plus de volume et réduire les coûts

Si la Mirai est le seul modèle de la marque à fonctionner à l’hydrogène, d’autres vont suivre dans les années à venir. Cité par l’agence Reuters, l’ingénieur en chef de la Mirai, Yoshikazu Tanaka, a annoncé que Toyota voulait passer à la production de masse. En mai dernier, le constructeur avait déjà évoqué un nouvel objectif de 30 000 Mirai vendues par an, alors que le chiffre actuel tourne plutôt autour de 3 000.

Pour aller plus loin, Toyota va réduire le nombre de matériaux les plus chers utilisés dans la conception des piles, comme le platine. Mais surtout, il veut développer une gamme complète de véhicules à l’hydrogène, avec des SUV, des pick-ups, et même des poids lourds. Pour ces dernier, les avantages de l’hydrogène pour les camions sont évidents : pas d’émission locale et une autonomie importante, avec en prime un temps réduit au minimum pour refaire le plein.

Par ailleurs, Toyota souhaite augmenter l’autonomie de la Mirai. Celle-ci pourrait passer de 500 km actuellement à 1 000 km d’ici 2025.

L’ambition de Toyota se heurte aux problèmes de production et de distribution de l’hydrogène. Mais, le géant japonais fait le pari qu’avec une gamme complète de véhicules à pile à combustible, un réseau de stations pourrait se développer en réponse à la demande.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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