Un projet d’île artificielle dans l’estuaire de la Tamise pour produire de l’hydrogène

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Un projet d’île artificielle dans l’estuaire de la Tamise pour produire de l’hydrogène

La Lloyd’s Register* a conclu un protocole d’accord avec H2Terminals Limited et ses partenaires de la chaîne d’approvisionnement, HiDROGEN et D3IM. Ils vont étudier la faisabilité d’un projet visant à produire de l’hydrogène, le stocker sous forme liquide et le transporter jusqu’à Londres.

Les plans comprennent le développement d’une centrale multi-énergies (éolien, énergie des vagues et solaire) située à 100 km au large. L’hydrogène vert sera généré sur une île flottante et converti à l’état liquide. Par la suite, il sera transporté par bateau vers un terminal sur l’estuaire de la Tamise, près de Londres. De là, cet hydrogène sera transféré vers des barges flottantes où il sera converti en électricité et en eau chaude, avec des sous-produits créés par le processus de conversion tels que l’azote liquide et l’oxygène. Sur les barges, des batteries stockeront l’électricité ainsi obtenue.

Le protocole d’accord comprend les aspects technologiques, dont le stockage à moins 253 degrés de l’hydrogène liquide, mais aussi toute la partie assurance pour la production flottante d’hydrogène, les navires à hydrogène, la classification et les systèmes d’exportation d’énergie.

« La demande d’hydrogène vert devrait augmenter considérablement au cours des prochaines années et nous félicitons le Conseil de croissance de l’estuaire de la Tamise de s’être engagé à utiliser ce carburant alternatif pour créer des emplois et des opportunités d’investissement dans la région de l’estuaire de la Tamise », se félicite Gerry Wilkinson, PDG de H2Terminals. Et d’ajouter : « Nous offrirons des contrats d’achat d’électricité de trente ans directement aux entreprises de l’industrie et des services publics, ainsi qu’aux marchés de négociation et de capacité ».

*Lloyd’s Register a été la première société de classe à publier des règles sur l’utilisation de l’hydrogène comme carburant pour les navires en avril 2023.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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