Infrastructures de demain : une place pour l’hydrogène ?

Dans son rapport, remis récemment à la ministre des Transports Elisabeth Borne, le Conseil d’Orientation des Infrastructures évoque plusieurs scénarios concernant l’avenir de la mobilité. Quelle que soit la filière (route, ferroviaire, transports urbains), la transition énergétique est affichée comme une forte priorité.

En ce qui concerne le transport routier (voitures, utilitaires et camions), ce document évoque la nécessite de prévoir des infrastructures afin de respecter la promesse de l’interdiction en 2040 des motorisations thermiques. Cela nécessite d’avoir des bornes de recharge pour les véhicules électriques à batterie, mais aussi des stations à l’hydrogène et au gaz naturel.

Le rapport préconise le recours à des carburants décarbonés. C’est le cas en grande partie en France pour l’électricité, mais pas pour l’hydrogène soulignent les experts, qui reconnaissent que des évolutions majeures sont attendues.

L’hydrogène pourrait être utilisé dans le secteur ferroviaire, en complément de batteries, écrit encore le document. Ce serait une façon d’améliorer la qualité de l’air, en alternative au Diesel, tout en évitant de coûteux investissement à l’électrification des lignes. Le rapport fait référence à un projet d’électrification qui pourrait être ainsi abandonné sur la ligne Auxerre-Laroche-Migennes en raison de son coût (34 M€) et suggère d’appuyer le train à hydrogène sur lequel travaille la région Bourgogne-Franche Comté.

 

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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