JO de Paris 2024 : une vitrine pour la société de l’hydrogène que défend Toyota

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JO de Paris 2024 : une vitrine pour la société de l’hydrogène que défend Toyota

Le géant japonais va déployer 2 740 véhicules pendant les Jeux, essentiellement hybrides et électriques. L’hydrogène sera cependant très visible et à travers une dizaine de cas d’usage (bien plus qu’à Tokyo et Pékin).

En plus des 500 Toyota Mirai, Toyota fera également découvrir la Crown (la cousine de la Mirai vendue au Japon, déployée pour le marathon) et le pick-up Hilux (conçu en Grande-Bretagne et qui a déjà été exposé aux 24 h du Mans) qui servira à transporter des mascottes. Voilà pour l’automobile.

Mais la pile à combustible de Toyota peut aussi servir à d’autres applications routières. Ainsi, deux bus urbains à l’hydrogène produits par Caetano, et conçus pour transporter toute une équipe en fauteuil roulant, seront mis en circulation. Il y aura par ailleurs 10 autocars retrofités à l’hydrogène. Il s’agit de véhicules Iveco, convertis par GCK et opérés par BeGreen. Air Liquide et Hysetco ont été mis à contribution pour l’avitaillement à hydrogène.

Du chariot-élévateur au bateau

Sur le plan de la logistique, Toyota présentera les avantages des camions à hydrogène, développés en collaboration avec ses partenaires (Hyliko et VDL). L’un d’eux sert à transporter dans Paris les APM (Accessible People Mover), des petits véhicules électriques adaptés aux personnes handicapées. L’autre transporte les boissons gazeuses d’un sponsor des JO. En outre, des chariots élévateurs à pile à combustible, conçus par Toyota Material Handling, feront la démonstration que l’hydrogène a sa place à côté de la batterie pour des opérations logistiques. Une station a d’ailleurs été mise en place sur le Champ de Mars par H2 Gremm.

Plus surprenant : les vélos à hydrogène de Pragma seront mis en avant. Bien que n’utilisant pas la pile de Toyota, ils illustrent un cas d’application lié à la mobilité légère et un stockage sous forme de cartouche déjà exploré par le constructeur.

Ajoutons que les générateurs à hydrogène d’EODev seront aussi de la partie.

La technologie des piles à combustible de Toyota sera également présente sur deux bateaux à hydrogène. Il y aura bien sûr Energy Observer, qui sera amarré à Paris à partir du 28 juillet et pendant toute la durée des Jeux. Mais, il y aura aussi le navire Imagine, élaboré par la start-up FinX qui a décidé d’intégrer une pile pour améliorer l’autonomie, et servira à transporter des athlètes sur la Seine. Ce bateau fera partie de la cérémonie d’inauguration ce soir (mais uniquement en mode électrique, car l’intégration de la pile a pris du retard).

L’hydrogène est déjà assuré d’avoir une médaille.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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