La Corée persiste et signe dans l’hydrogène

Victorieux des récentes élections législatives, qui lui ont donné encore plus de sièges (180 sur les 300) de l’Assemblée, le parti du Président Moon Jae-In a les coudées franches pour mener une politique résolument tournée vers l’environnement. La Corée du Sud entend en effet atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. C’est une première en Asie du Sud-Est.

Dans son Green New Deal, qui avait été publié en mars, le pays se référait au « Green Deal » de l’Europe. Le Président coréen souhaite d’ailleurs des échanges bilatéraux avec le vieux continent, entre autres dans l’hydrogène.

Le pays veut introduire une taxe carbone et mettre l’accent sur les énergies renouvelables.

La Corée devrait préciser son calendrier en juin, sachant qu’elle doit par ailleurs – comme les pays signataires de l’accord de Paris – faire état de son agenda pour 2030 d’ici la fin de l’année auprès des Nations Unies. Il y a trois ans, l’objectif affiché était de porter à 20 % la part des énergies renouvelables à cette échéance.

L’hydrogène fait partie des piliers de cette stratégie pour le climat. Rappelons que la Corée du Sud veut bâtir trois villes alimentées par cette forme d’énergie en 2022. Les ambitions sont d’alimenter 10 % des villes en 2030 et 30 % en 2040. Dans le domaine de la mobilité, le pays vise 1 million de véhicules H2 en 2030 et trois fois plus en 2040.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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